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Les violences qui se taisent
Les violences qui se taisent
  • Parce que dans la vie quotidienne, et dans la vie conjugale en particulier, il y a des moments où j'ai envie d'être violente. Et que, pour des raisons évidentes, je ne peux pas le faire ni le dire. Alors, âmes sensibles s'abstenir, c'est souvent d'une vi
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27 août 2012

Trouver plus de force.

"Il n'est pas votre père".

Mon père est un être abject. Et lui aussi. Deux manipulateurs qui cachent les pires infamies sous le masque de la gentillesse et de la bienveillance.

Mais ce n'est pas mon père, et il est vrai que c'est bien leurs seuls points communs. Et si j'ai coupé tous les ponts avec mon père, ce n'est pas pour retomber sous la hargne de quelqu'un d'autre.

Celui qui me préoccuppe n'est pas mon père mais mon patron. Le rapport hiérarchique est toujours là.

Je ne suis plus une enfant. Je ne veux plus avoir peur. S'il me vire, il me vire... et ce sera pas la fin du monde! Je serai débarassée de lui, et qui sait... je reprendrais peut-être des études, ouvrirais un cabinet, ou tout autre chose...

Ce type est immonde, certes.

Mais il n'a que le pouvoir que je lui donne sur moi. Et je me suis trompée, je lui ai donné le pouvoir que mon père a longtemps eu sur moi. Comme si les jugements de mon père étaient encore importants et qu'ils transparaissaient par lui. Et je me suis décomposée.

Mais ce n'est pas mon père, ce n'est qu'un inconnu, et même pas ni sympathique ni bienveillant. Je n'ai aucun crédit à lui apporter.

Alors ? Je vaux mieux que ça. Moi je suis quelqu'un de bien, et mes demandes sont légitimes.

"Alors avance à ton rythme, et vis, ma belle."

 

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