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Les violences qui se taisent

Les violences qui se taisent
  • Parce que dans la vie quotidienne, et dans la vie conjugale en particulier, il y a des moments où j'ai envie d'être violente. Et que, pour des raisons évidentes, je ne peux pas le faire ni le dire. Alors, âmes sensibles s'abstenir, c'est souvent d'une vi
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27 août 2012

Trouver plus de force.

"Il n'est pas votre père".

Mon père est un être abject. Et lui aussi. Deux manipulateurs qui cachent les pires infamies sous le masque de la gentillesse et de la bienveillance.

Mais ce n'est pas mon père, et il est vrai que c'est bien leurs seuls points communs. Et si j'ai coupé tous les ponts avec mon père, ce n'est pas pour retomber sous la hargne de quelqu'un d'autre.

Celui qui me préoccuppe n'est pas mon père mais mon patron. Le rapport hiérarchique est toujours là.

Je ne suis plus une enfant. Je ne veux plus avoir peur. S'il me vire, il me vire... et ce sera pas la fin du monde! Je serai débarassée de lui, et qui sait... je reprendrais peut-être des études, ouvrirais un cabinet, ou tout autre chose...

Ce type est immonde, certes.

Mais il n'a que le pouvoir que je lui donne sur moi. Et je me suis trompée, je lui ai donné le pouvoir que mon père a longtemps eu sur moi. Comme si les jugements de mon père étaient encore importants et qu'ils transparaissaient par lui. Et je me suis décomposée.

Mais ce n'est pas mon père, ce n'est qu'un inconnu, et même pas ni sympathique ni bienveillant. Je n'ai aucun crédit à lui apporter.

Alors ? Je vaux mieux que ça. Moi je suis quelqu'un de bien, et mes demandes sont légitimes.

"Alors avance à ton rythme, et vis, ma belle."

 

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26 mai 2012

Essayer de comprendre... et souffrir.

Mes violences, ma douleur.

P****n ce que ça fait mal, j'ai les tripes en vrac.

Je viens de découvrir que j'ai été manipulée. Que la majeure partie de mes mal-êtres qui se sont largement amplifiés ces derniers temps viennent de ce c******d de manipulateur.

Certains disent manipulateur, d'autres pervers.

Je me fous du terme ce type est sérieusement dérangé. Il m'a fait mal. Il a mis en danger mon équilibre mental. J'ai cru que je devenais folle, et je n'arrive pas encore tout à fait à me dénarrasser de cette idée. Alors si ceux qui m'entourent et qui le connaissent se mettent à le croire, c'est foutu.

J'en ai marre de passer pour une menteuse. Je sais pas mentir, ou alors juste pour esquiver une soirée à laquelle j'ai pas envie d'aller. Et encore, ça fait un bail que je l'ai pas fait.

C'est fou à quel point les gens ne veulent pas voir.

C'est plus simple de continuer comme ça. D'enchaîner les arrêts maladies, de se bouder, de se taire. Quand une nouvelle arrive, elle voit bien que les gens de l'équipe sont chouette individuellement, mais qu'ils ne sont pas en très bon état. Qu'il y a comme quelque chose qui les empêche de donner le meilleur d'eux-même.

En fait, on est comme anesthésiés.

Anesthésiés par la douleur d'avoir un chef qui nous manipule, nous retourne des pieds à la tête, nous fait douter de nous et de nos capacités, nous monte les uns contre les autres. Mais il sait enrober ça sous tellement de beaux compliments, particulièrement quand quelqu'un d'autre est dans la même pièce, que cela ne se voit pas.

Et ces phrases assassines sont tellement petites, en apparence tellement innoffensives, qu'on me répond toujours que j'exagère.

Ah, j'exagère, je mens! Ben oui, c'est tellement plus facile que de regarder la vérité en face : vos énergies dégradées depuis qu'il est là. Cet espèce de voile incompréhensible qui vous envoloppe et dans lequel vous vous embourbez. C'est tellement plus simple de se dire que ça vient d'ailleurs. On trouve toujours une raison. Le stress des beaux-parents qui viennent à la maison, l'enfant qu'on attend et qui ne vient pas, le boulot qui prend trop de place, que sais-je encore...

Mais ce que vous ne vouslez pas voir, c'est que tout ça, en temps normal, c'est largement supportable. Et que là ça ne l'est plus.

Alors vous voulez rester englués? Ca parait tellement absurde, dit comme ça.

 

Je ne comprends pas.

Et je souffre.

27 juillet 2011

Pourquoi suis-je la seule à en souffrir?

Je me doute que ce n'est pas vrai, enfin je l'espère. Mais p****n, j'en ai vraiment l'impression. Des questions comme ça, j'en ai des tonnes. Des réponses de sa part j'en ait peu, et quand j'en ait elles se contredisent tellement entre les moments où il est énervé et ceux où il ne l'est plus! Comment savoir? Comment choisir? Il décide de s'éloigner et je dois subir. Me prendre dans la gueule qu'il ne supporte pas que je lui demande de l'attention. Je ne sais plus quoi faire, je n'en peux plus de souffrir autant. Est-il vrai qu'il lui suffit de savoir que je suis là? Est-ce qu'il n'en souffre vraiment pas du tout quand je m'éloigne à mon tour? Je ne sais plus, je suis perdue.
29 mars 2011

Je le déteste. Je le hais. J'ai une vague de

Je le déteste.

Je le hais.

J'ai une vague de violence ininterrompue qui se fracasse sans cesse sur les considérations sociales : tu ne peux pas faire ça, tu ne peux pas être ça, c'est monstrueux, c'est pas normal...

Et puis, au fond, je l'aime et j'ai envie que ça marche, alors cette violence il faut que je la détourne, pour qu'elle ne nous revienne pas dans la gueule, ni à l'un ni à l'autre.

Alors voilà, un blog pour balancer tout. Pour faire mal rien que pour se défouler.

Quand il se mure comme ça, quand il refuse de me parler, quand il refuse d'affronter le fait qu'il ne fait qu'augmenter mes peur quand il fait ça, quand il ne veux pas entendre qu'un couple ça se fait à deux et que lorsqu'il se barricade il me laisse toute seule, je le déteste.

Il me répond qu'il ne peut pas, qu'il ne veut pas me parler, qu'il faut que je lui foute la paix.

Alors pour pouvoir lui foutre la paix dans le vrai monde, je vais lui en foutre plein la gueule dans le virtuel.

Un mur, j'ai l'impression de me heurter à un mur.

J'ai envie de frapper, frapper jusqu'à ce qu'il s'écroule, prendre sa tête entre mes mains et la balancer sur un autre mur, plus fort, plus solide que sa tête. Si tant est que cela puisse se trouver.

J'ai besoin qu'il me parle, qu'il me regarde, que je sois toujours à ses côtés, mais dans ces moments-là, je n'existe plus.

Alors oui, j'ai envie de frapper. Pour lui rappeler que j'existe. C'est un appel au secours.

Je sais bien, plus je frappe, plus il se mure.

Alors je frappe ici.

J'enfonce mes mots comme mes poings dans sa chair.

Je veux sentir sa chair exploser, son sang couler le long de mes doigts.

Je veux lui faire mal, comme il me fait mal.

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