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Les violences qui se taisent
Les violences qui se taisent
  • Parce que dans la vie quotidienne, et dans la vie conjugale en particulier, il y a des moments où j'ai envie d'être violente. Et que, pour des raisons évidentes, je ne peux pas le faire ni le dire. Alors, âmes sensibles s'abstenir, c'est souvent d'une vi
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26 mai 2012

Essayer de comprendre... et souffrir.

Mes violences, ma douleur.

P****n ce que ça fait mal, j'ai les tripes en vrac.

Je viens de découvrir que j'ai été manipulée. Que la majeure partie de mes mal-êtres qui se sont largement amplifiés ces derniers temps viennent de ce c******d de manipulateur.

Certains disent manipulateur, d'autres pervers.

Je me fous du terme ce type est sérieusement dérangé. Il m'a fait mal. Il a mis en danger mon équilibre mental. J'ai cru que je devenais folle, et je n'arrive pas encore tout à fait à me dénarrasser de cette idée. Alors si ceux qui m'entourent et qui le connaissent se mettent à le croire, c'est foutu.

J'en ai marre de passer pour une menteuse. Je sais pas mentir, ou alors juste pour esquiver une soirée à laquelle j'ai pas envie d'aller. Et encore, ça fait un bail que je l'ai pas fait.

C'est fou à quel point les gens ne veulent pas voir.

C'est plus simple de continuer comme ça. D'enchaîner les arrêts maladies, de se bouder, de se taire. Quand une nouvelle arrive, elle voit bien que les gens de l'équipe sont chouette individuellement, mais qu'ils ne sont pas en très bon état. Qu'il y a comme quelque chose qui les empêche de donner le meilleur d'eux-même.

En fait, on est comme anesthésiés.

Anesthésiés par la douleur d'avoir un chef qui nous manipule, nous retourne des pieds à la tête, nous fait douter de nous et de nos capacités, nous monte les uns contre les autres. Mais il sait enrober ça sous tellement de beaux compliments, particulièrement quand quelqu'un d'autre est dans la même pièce, que cela ne se voit pas.

Et ces phrases assassines sont tellement petites, en apparence tellement innoffensives, qu'on me répond toujours que j'exagère.

Ah, j'exagère, je mens! Ben oui, c'est tellement plus facile que de regarder la vérité en face : vos énergies dégradées depuis qu'il est là. Cet espèce de voile incompréhensible qui vous envoloppe et dans lequel vous vous embourbez. C'est tellement plus simple de se dire que ça vient d'ailleurs. On trouve toujours une raison. Le stress des beaux-parents qui viennent à la maison, l'enfant qu'on attend et qui ne vient pas, le boulot qui prend trop de place, que sais-je encore...

Mais ce que vous ne vouslez pas voir, c'est que tout ça, en temps normal, c'est largement supportable. Et que là ça ne l'est plus.

Alors vous voulez rester englués? Ca parait tellement absurde, dit comme ça.

 

Je ne comprends pas.

Et je souffre.

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